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Suite à un partenariat qui est né naturellement, les couteaux Opinel ont accompagné Guirec tout au long de cette aventure. Il nous a accordé du temps pour nous parler de sa relation avec la marque, ainsi que pour revenir sur son périple.
Je m’appelle Guirec Soudée, j’ai 29 ans et je suis marin aventurier. Je viens de boucler une transatlantique à la rame en solitaire en 74 jours et un peu plus de 5300 kms. Vous connaissez peut-être aussi ma poule Monique avec qui j’ai fait un tour du monde par les pôles nord et sud. C’est elle qui m’a aidé à survivre à 130 jours d’autarcie enfermé dans la banquise du Groenland à bord de notre voilier Yvinec.
J’ai eu la chance de grandir sur une île en Bretagne, les pieds dans l’eau. Petit j’avais déjà un Opinel dans la poche, il me servait à la pêche et aussi à couper du bout (cordage) ! Je me souviens même d’avoir été convoqué par le directeur de mon école en CE1 à 7 ans, car j’avais cet Opinel dans ma poche, j’avais oublié de le laisser chez moi. Du coup, j'étais tellement fier que je le montrais à tout le monde dans la cour de récréation... et forcément ça n'a pas plu !
Pour moi Opinel c’est exactement ça, un incontournable, indémodable qui reflète le savoir-faire français, surtout savoyard pour le coup. Opinel véhicule ces valeurs avec des couteaux qui restent fidèles esthétiquement depuis le début et c’est ce qui fait qu’on y attache autant de valeur sentimentale. L’Opinel est intemporel !
J’ai toujours une multitude d’idées quand on me demande quelle est ma prochaine expédition. J’adore me confronter aux éléments, c’est ce qui m’anime, et l’océan est mon terrain de jeu préféré. Donc quand j’ai croisé le chemin de ce bateau au salon nautique en décembre 2019, je savais que j’allais me lancer ce défi. C’est quelque chose de complètement différent de ce que je connais. Les premières semaines de l’aventure étaient vraiment une épreuve de patience et de gestion de la frustration pour moi. Avancer à la force des bras n’a rien à voir avec la voile, pour le coup tu subis le moindre élément, et se voir faire marche arrière durant des jours à cause d’une météo hostile, c’est voir des heures d’effort physique réduit à néant. Cela force l’humilité et la résilience.
Ce n’est pas quelque chose qu’on décide je crois, ou peut-être que si. Quand ma première aventure a commencé à intéresser les médias et faire le buzz sur les réseaux, je me suis dit que les gens trouvaient une contrepartie à me suivre, celle de motiver à suivre ses rêves et se donner les moyens de les effleurer à force de persévérance et d’audace. Finalement je me suis dit que si les gens m’encourageaient à continuer l’aventure, c’est que j’étais utile pour une mission plus collective, altruiste que personnelle. Depuis, des partenaires me font confiance et me permettent de monter de nouveaux projets pour continuer à véhiculer ce message de surpassement de soi et d’optimisme, car la vie est belle, mais courte, alors elle se vit à fond !
Je pense que ce ne sont pas les premiers Opinel à avoir traversé l’atlantique. L'Opinel est fabriqué par des savoyards mais on pourrait croire qu’il a été conçu par les marins !
À chaque repas déjà, mais aussi pour le moindre bricolage technique à bord, que ce soit électrique, mécanique ou juste pour couper du bout (cordage).
Pour moi la référence, c'est le N°08 classique en inox parce qu’esthétiquement il n’a pas bougé depuis des décennies. Mais j’avoue que le N°08 outdoor avec sa zone crantée, sa lame plus robuste et le démanilleur est le couteau marin de chez Opinel !
Fiabilité, famille et tradition.
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