Êtes-vous sûr de vouloir effectuer cette action ?
"Mon équipe c’est comme ma famille, il y a une très bonne entente, une bonne ambiance."
Découvrez aujourd'hui l'atelier meulage avec Charlène Bellot, opératrice régleuse.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Charlène Bellot. Après une reconversion professionnelle il y a deux ans, j’ai commencé à travailler à l’atelier acier dans l'entreprise Opinel. J’étais dans un premier temps opératrice, puis j’ai suivi une formation d’un an en interne pour devenir régleuse.
En quoi consiste ton poste ?
Je m’occupe des machines qui produisent des lames. Je les règle, je les dépanne et je vérifie la qualité des lames qui sortent.
Quelles sont les différentes étapes de production d’une lame ?
Nous recevons la lame brute, qui va passer à la machine à dos dans laquelle le dos de la lame va être meulé. Ensuite elle va passer dans une machine dans laquelle elle sera meulée des deux côtés. Et pour finir nous contrôlons la qualité de la lame à la sortie de la machine.
Est-ce que certaines lames sont plus faciles à travailler que d’autres ?
Les lames en inox sont beaucoup plus simples à régler que les lames en carbone. Il y a souvent des retouches à faire sur ces dernières.
Combien de lames sont produites par heure ?
Tout dépend des machines et des références, mais en général 300 lames par heure.
Est-ce un travail d’équipe, ou plutôt en autonomie ?
Un travail d’équipe, les opérateurs et les régleurs travaillent ensemble, l’un ne peut pas fonctionner sans l’autre.
Qu’est-ce que tu préfères dans ce métier ?
L’aspect mécanique du métier, lorsque nous dépannons les machines, que nous changeons les composants… Je trouve cela très intéressant.
Que ressens-tu par rapport au fait que ton travail, ton expertise et ton regard de qualité vont contribuer au confort de coupe de millions de couteaux ?
C’est une petite fierté de se dire que tout ce qui sort de l’atelier est de bonne qualité parce que nous passons beaucoup de temps à vérifier les lames. Cela représente parfois une pression puisqu'il ne faut rien laisser passer, nous devons être vigilants. C’est aussi quelque chose qui me suit dans la vie de tous les jours, lorsque que je vois des couteaux dans un magasin j’ai tendance à contrôler la qualité de la lame : est-ce que l’épaisseur est bonne ? Est-ce que la pointe est bonne ?
Peux-tu décrire ton métier en un mot ou une phrase ?
Je dirais famille parce que mon équipe c’est comme ma famille, il y a une très bonne entente, une bonne ambiance.
Dans ce domaine plutôt masculin, est-ce que tu as facilement trouvé ta place en tant que femme ?
Oui très facilement. J’ai été bien accueillie et je n’ai pas mis longtemps à trouver ma place. Nous sommes deux femmes dans l’atelier acier, et je trouve qu’il est important d’avoir de la mixité, et aussi de mélanger les âges. Je suis la plus jeune dans l’équipe et j’apprends beaucoup des personnes plus âgées que moi.
Quelles valeurs retrouves-tu dans l’entreprise ?
Des valeurs familiales, de l’entraide, de l’écoute et de la qualité. C’est une entreprise qui vit.
Qu’est-ce que travailler chez Opinel représente pour toi, ou pour tes proches ?
Opinel c’est la marque de la Savoie, nous sommes tous fières. Je viens de Reims, et bien que ma famille et moi connaissions la marque auparavant, nous n’utilisions pas de couteaux Opinel. Maintenant on mange avec des Opinel, c’est dans la famille !
Quel est ton Opinel préféré ? Et celui que tu aimes offrir ?
L’effilé ! Il est fin, élégant et il possède une très bonne qualité de coupe. Il est polyvalent, on peut l’utiliser pour tout.
Pour offrir, je choisirais chêne black ! Il a du caractère et un design unique.
