A l'occasion des 130 ans d'Opinel, Gaylord Pedretti, directeur de l'agence Like That & Sportair, s'est prêté au jeu du "question-réponse" sur ce que représente Opinel pour lui.  

GAYLORD PEDRETTI, Directeur de l’agence Like That & Sportair

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis un passionné de ski qui a la chance de vivre de sa passion. Depuis 1999 j’organise des événements toujours en lien avec le monde du ski, de la montagne, du snowboard…
J’ai 38 ans et je dirige l’agence Like That & Sportair, et nous organisons notamment le High Five Festival.

Quel est votre premier souvenir Opinel ?

Je suis né en montagne et j’ai reçu en héritage le goût de la vie en alpage. Mon père allait aux champignons avec mon grand frère qui passait son temps à bricoler des bouts de bois… Mon premier Opinel m’a été offert pour aller à la pêche avec mon grand-père. Ma grand-mère, quant à elle, coupait ses salades dans le jardin avec un Opinel qui ne quittait jamais son tablier.

Pour beaucoup, Opinel est synonyme de transmission et de savoir-faire. Quelles sont pour vous les valeurs véhiculées par Opinel ?

Oui la transmission, c’est évident. Il suffit d’écouter l’évocation de mes souvenirs Opinel pour voir que la notion de famille est forte. Opinel mêle modernisme et patrimoine. J’aime particulièrement l’histoire autour du logo et de la main couronnée. C’est une marque qui a une âme et a su la conserver au fil des années. C’est fort. Un Opinel ce n’est pas qu’un couteau, c’est une madeleine de Proust.

Si vous deviez n’en choisir qu’un, quel serait votre couteau Opinel de référence ?

Pas facile. Je dirais le N°08 car c’est un indémodable qui m’évoque plein de souvenirs. Mais j’aime aussi la gamme
« petit chef » que j’utilise quand je cuisine. Elle a beau être destinée aux enfants je trouve l’éplucheur et le couteau très pratiques. Comme je suis depuis peu papa, je pense que je vais bientôt devoir partager ce kit et opter un jour pour « mon premier Opinel ».

Opinel en trois mots ?

Quatre : de génération en génération.

Crédits Photos : High Five Festival, David Malacrida