Découvrez l'interview de l'artiste Mioshe, de son vrai nom Antoine Martinet, qui a participé à l'édition Nature.

Mioshe
Mioshe

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

 

Je m'appelle Antoine Martinet, je suis originaire de Bretagne et j'ai grandi proche de l'eau où je suis tombé dans le surf, tout en évoluant dans un contexte urbain puisque je vie en ville à Rennes. 

Quel est ton parcours ? 

 

En effet, j’ai fait 3 années aux Beaux-arts de Rennes. Une expérience précieuse qui m’a permis de me trouver une place singulière dans le paysage des arts visuels : je me situe à la croisée des mondes « académiques », de la tradition de l’histoire de l’art et de la peinture, et d’une culture plus « urbaine » via mon travail de muralisme.

fresque
fresque

Que fais-tu dans ton métier actuellement ?

 

Principalement de la peinture murale dans l’espace publique pour différentes structures : festivals, projets avec les instituts français à l’international, bailleurs sociaux en France et quelques centres d’arts contemporains.

Je travaille aussi sur des supports variés : ces dernières années j’ai développé un projet qui s’intitule Vestigum Park où je peins sur des amphores et je fais tisser des tapisseries par un atelier à Aubusson.

 

 

 

Quelles sont tes sources d'inspiration ? 

 

Je puise principalement mon inspiration dans l’histoire de l’art : je suis autant intéressé par les céramiques de la Grèce antique que les teintures médiévales ou les peintures de la Renaissance Flamande de Jérôme Bosch.

Dans mes influences contemporaines je suis très impressionné par le travail de la Chorégraphe Gisèle Vienne ou encore la scène manga expérimentale qu’on peut trouver chez Edition Matière.

 

As-tu toujours souhaité être artiste ? 

 

Je me suis toujours dit que je voulais vivre de mon dessin. Il m’a fallu tout de même de la persévérance avant de l’assumer et de me professionnaliser.

 

Qu'aimes-tu le plus dans ton métier ? 

 

L’art fait voyager dans tous les sens du terme, à l’intérieur de soi on se déplace, d’abord dans sa pratique pour ne pas la figer et aussi à l’extérieur par les rencontres.

Le travail en réaction avec le contexte dans lequel j’interviens, c’est ce qui me plait le plus dans ma pratique : échanger avec les gens, comprendre le milieu et tenter de faire écho avec l’environnement dans lequel l’œuvre va prendre forme.

 

 

 

Qu’est-ce qui t’a amené à travailler avec Opinel ?

 

Grâce à la galerie Art By Friends située à Annecy, nous travaillons ensemble depuis 2020, notamment sur des grandes fresques murales. 

Comment as-tu trouvé l’idée pour les dessins sur nos couteaux ? As-tu été inspiré ou influencé ?

 

« Vrikshasana » rend hommage à la nature, ça pourrait être le nom de ce couteau. La présence de la pleine lune pourrait aussi transformer cette créature yogique en Sélène déesse de la pleine lune ou encore Déméter divinité de la terre mère et des récoltes. Celle-ci, par la force de sa posture, se transforme en arbre fruitier. La mythologie ancienne liée à la nature à clairement été le moteur de cette création.

Arrives-tu à imaginer le temps de travail que ce projet t’a pris ?

 

Le temps de travail est difficile à évaluer, il y a plusieurs semaines entre l’idée qui germe et la validation complète du dessin et des couleurs.

 

Travailles-tu souvent avec des marques comme tu l’as fait avec Opinel ?

 

C’est la première fois que je travaille en collaboration directe avec une marque.

As-tu une préférence pour un de nos couteaux Opinel ?

 

Je crois que celui qui me parle le plus c’est la version N°10 avec le tire-bouchon (le Vin, une autre de mes passions !). 

(c) Thierry Vallier
(c) Thierry Vallier

As-tu un souvenir à nous raconter avec Opinel ?

 

Les pique-niques en famille sur les plages bretonnes à ouvrir des huitres (bien sûr sans abîmer ni la coquille ni la lame, une tâche pas si facile…).